Les minéraux et oligo-éléments sont essentiels et doivent être assimilés avec la nourriture. Souvent, les besoins peuvent être couverts par l'alimentation de base (foin) et parfois il y a des déficits qui ne peuvent pas être compensés par l'optimisation de la flore intestinale et des herbes. Un travail intensif, stress, troubles métaboliques et/ou mauvaise qualité des aliments de base (ex. moisissure) peuvent également augmenter les besoins en minéraux et oligo-éléments, d’une sorte que l'apport ne peut plus être assuré par l'aliment de base.
ANALYSE DU SANG OU ANALYSE DU FOIN ?
COMMENT DÉTERMINER L'ÉTAT DE L'APPROVISIONNEMENT ?
Certains propriétaires font des tests sanguins plusieurs fois par an pour déterminer le niveau en minéraux et oligo-éléments de leur cheval.
Cependant, les analyses sanguines ne sont que des instantanés et le sang n'est que la voie de transport et peut difficilement donner des informations sur la façon dont un cheval est approvisionné en minéraux et oligo-éléments par l'intermédiaire de l'alimentation de base. Parce que : seulement quelques minutes après la prise de sang, l'image peut déjà avoir changé et ce qui est déjà arrivé dans les cellules ne peut pas être déterminé de cette façon non plus.
Souvent, on entend l'argument qu'il ne reste plus rien dans le foin et qu'il faut de toute façon nourrir en cmv.
Les deux méthodes mènent à une surproduction chronique. Souvent non seulement un cmv de référence est donné, mais aussi une autre préparation d'oligo-éléments à haute dose (parce que le "manque" a été déterminé dans le sang) et encore un muesli vitaminé et minéralisé; ces listes d’additifs ici sont souvent ignorées.
Les conséquences sont des chevaux qui, malgré les soins apparemment parfaits, sont fatigués et sans élan, ont des difficultés pendant la mue, des problèmes métaboliques se développent, qui montrent une augmentation des valeurs hépatiques et rénales, deviennent sensibles aux infections, ont des problèmes circulatoires,.... la liste est longue. Grâce à cette procédure, nos chevaux sont nourris malade.
La seule façon raisonnable de s’approcher à l'approvisionnement de base serai l'analyse du foin.
Correctement fait, il fournit une bonne valeur moyenne avec laquelle on peut travailler. Le foin est le pain quotidien de nos chevaux ! En hiver des grands chevaux mangent jusqu'à 20 kg de foin par jour (en hiver), en été, lorsqu'il n'y a pas de pâturage, entre 10 et 15 kg par jour. C'est beaucoup !
En fait, il est extrêmement rare que tous les éléments nutritifs contenus dans le foin ne suffisent pas à nourrir le cheval. D’habitude, il y a de 0 à 3 valeurs (ex. cuivre, sélénium et/ou zinc) qui ne sont pas tout à fait adaptées et qui doivent être spécifiquement complétées.
Les mono préparations SOLO sont utilisées pour la supplémentation ciblée de minéraux et d'oligo-éléments (idéalement après une analyse de foin). Ils contiennent des minéraux et des oligo-éléments sous forme organique pour une biodisponibilité maximale.
Afin d'obtenir des valeurs significatives par l’analyse de foin, il faut mélanger des échantillons de plusieurs balles. Il ne suffit donc pas de prélever l'échantillon d'une seule balle.
Prenez env. 0.5 kg à 1 kg d'autant de balles possible (du milieu, pas du bord) et mettez les échantillons dans une brouette. L'ensemble des échantillons est ensuite bien mélangé et on sort env. 1 kg pour le laboratoire.
Si le foin provient de prés et/ou de fournisseurs différents ou de coupes différentes, les échantillons sont prélevés proportionnellement. Cela signifie, par exemple, que 1/3 sont produits en interne et 2/3 proviennent d'un fournisseur, 1/3 des échantillons doivent également provenir de son propre foin et 2/3 des échantillons provenant de l'autre fournisseur. Il en va de même pour le foin provenant de prairies différentes.
L'analyse du foin peut être effectuée après la phase d’exsudation, c'est-à-dire 6 à 8 semaines après la coupe jusqu'au printemps. Cependant, elle doit être effectuée chaque année, c'est-à-dire après chaque nouvelle récolte, car de nombreux facteurs tels que la végétation, les conditions météorologiques, le temps de coupe, la fertilisation,.... influencent la teneur en éléments nutritifs.
Cette année nous pouvons donc trouver les valeurs du zinc correspondent, mais l'année suivante, trop peu de zinc est contenu dans le foin, parce qu'il a été peut être coupé plus tard.
Les valeurs moyennes déterminées par l'analyse du foin sont tout à fait suffisantes, car dans la nature, le cheval n'obtient pas exactement ce dont il a besoin (selon GfE) tous les jours. Les valeurs nutritives (macro- et micronutriments) varient en fonction de l'heure de la journée et de la saison, du temps et de la végétation. C'est pourquoi l'évolution a inventé des mécanismes de contrôle. Si une trop grande quantité d'un ou plusieurs nutriments est présente, ils sont stockés (par exemple dans le foie) et à des moments où il y en a moins, ces réserves sont activées. L'organisme du cheval est conçu pour cela et c'est ainsi qu'il fonctionne le mieux.
Les coûts de l'analyse du foin ne sont pas trop chers par rapport à ceux de l'analyse sanguine ou de nombreux aliments minéraux proposé en superflu. En outre, on peut partager les coûts avec d’autres propriétaires, parce que l'intérêt de ce qui est contenu dans le foin, devrait être présent pour tout le monde, qui voudrait nourrir son cheval de façon équitable.
- Mis à disposition par Katrin Skaletz, Fondatrice de NATÜRLICH PFERD, Autriche -
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