Études de cas : Thérapie à l'ozone

1. Abcès de pied chez un cheval percheron

Contexte clinique

Un percheron, présentant un abcès de pied dans la zone du périople, souffrait de boiterie sévère depuis trois jours. C’était un abcès à multiples récidives. Le traitement initial (antiseptiques classiques, drainage) n’avait pas permis une évolution favorable.

Protocole de soin

• Ozone Super Guard : application quotidienne sur la zone infectée pour favoriser le débridement et la cicatrisation.
• Bagging à l’ozone gazeux : application de 20 minutes par jour pourdésinfecter et stimuler la cicatrisation en profondeur, en ciblant la ligne blanche et la fourchette.

Résultats

• Amélioration clinique dès J3, réduction de la douleur et de l’inflammation, écoulement de l’abcès, appui normal dès la deuxième séance
• Cicatrisation complète à J5
• Absence de récidive à 4 semaines, avec une repousse normale du sabot

2. Gale de boue avec lymphangite

Contexte clinique

Arabe Hongre de 16 ans avec gale de boue et lymphangite associée récurrente estivale mais depuis juillet 2024 la gale a empiré malgré des traitements à base de différentes crèmes, d’antibiotiques et anti inflammatoires (local et oral) avec prélèvement et analyse bactériologique. Les lésions étaient douloureuses et l’inflammation du membres était très marquée.

Protocole de soin

• Ozone Mud Guard appliqué en couche épaisse sur la zone affectée pour une meilleure protection et une cicatrisation rapide.
• Bagging à l’ozone gazeux : 3 sessions de 15 minutes

Résultats

• Réduction rapide de l’inflammation et du prurit dès les premières applications.
• Appui et confort retrouvés après 5 jours de traitement.
• Réduction marquée des signes de lymphangite dès la deuxième séance.

3. Cas de pyodermite avec bactéries résistantes

Contexte clinique

Cette situation est prise en charge par le Dr Guillaume Delarue.

Un cheval présentait une lésion sévère sur un des membres postérieurs, typique d’une pyodermite suppurée. La peau était :

• Inflammée, suintante, douloureuse,
• Colonisée par un staphylocoque multirésistant (type MRSA)
• et insensible aux traitements classiques (antibiotiques topiques et systémiques).

Protocole de soin

• Durée : 3 séances de 10 minutes d’exposition à l’ozone gazeux pur.
• Sans ajout d’antibiotique, d’antiseptique ou d’anti-inflammatoire.

Résultats

1. 1. Avant le traitement : une lésion suppurée, rouge vif, à vif, très inflammatoire.
2. Après 3 séances : la peau commence à sécher, les suintements s’arrêtent, la douleur régresse.
3. 1 mois plus tard : la peau est cicatrisée, les poils ont repoussé, aucune récidive n’est observée.

4. Cas de crapaud sévère

Contexte clinique

Les chevaux présentés ici souffrent de crapaud depuis plusieurs années. Certains ont même subi des interventions chirurgicales (drainage, ablation de tissus nécrotiques, etc.) mais ont malgré tout récidivé. Ces cas sont représentatifs de la difficulté à traiter durablement cette affection avec les méthodes classiques.

Bien que certains chevaux aient des pieds sains après 18 mois de traitement, il est encore prématuré d’affirmer qu’il n’y aura plus de récidive. Cependant, chaque crise est aujourd'hui moins grave et est rapidement maîtrisée grâce aux séances de bagging.

Protocole de soin

• Ozone Super Guard : utilisé principalement sur les glomes et les périoples pour ses propriétés antiseptiques et cicatrisantes.
• Ozone Hoof Guard : appliqué dans les fentes et fissures sous le pied pour aider à déloger les tissus infectés et favoriser la cicatrisation.
• Tanins de châtaignier : utilisés pour former un film de protection sur le pied, permettant de maintenir les chevaux à l'extérieur, tout en offrant une barrière contre l'humidité et les contaminations extérieures.

Résultats

• Dans les premières étapes du traitement, des exsudats plus abondants peuvent être observés. Cela est souvent un signe que l’infection est en train d’être éliminée.
• Tissus en "mille-feuille" : Ce phénomène est courant lors de la guérison. Les couches de tissu endommagé sont éliminées progressivement, et les tissus sains commencent à émerger sous cette couche.
• Sècheresse et absence de pus : Après environ une dizaine de séances, il est possible d’observer un pied sec et sans pus, signalant une évolution positive du traitement.Le traitement permet de contrôler efficacement les récidives, même si certaines crises peuvent nécessiter de nouvelles séances de bagging pour maintenir la santé des pieds.
• En 10 jours l’ozone permet d’éliminer tous les exsudats, de sécher et d’assainir les tissus et de soulager la douleur.

Conclusion : Une approche innovante, naturelle et bien tolérée

Le protocole basé sur l’ozone, en particulier à travers les séances de bagging, constitue aujourd’hui l’approche la plus naturelle, la moins invasive et souvent la mieux tolérée pour le traitement du crapaud, en particulier dans les formes chroniques ou récidivantes.

Loin des interventions chirurgicales lourdes ou des traitements médicamenteux systématiques, cette méthode agit en surface comme en profondeur, sans effets secondaires indésirables. Elle respecte la physiologie du cheval tout en offrant des résultats mesurables et reproductibles.

Les témoignages spontanés recueillis sur le groupe Facebook dédié à la maladie du crapaud, qui réunit plus de 500 propriétaires de chevaux atteints, confirment la pertinence de cette méthode. De nombreux cas de rémissions partielles ou complètes y sont partagés, avec des suivis détaillés et une amélioration claire de la qualité de vie des chevaux traités.

Cette accumulation de données empiriques, couplée à un protocole reproductible, ouvre la voie à une possible reconnaissance vétérinaire fondée sur l’expérience de terrain.

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